Histoire
Vézelise se situe à une petite trentaine de kilomètres au sud de Nancy, au cœur du pays du Saintois ; la commune en est d’ailleurs la capitale.
Le Pays du Saintois est l’héritier de l’ancien comté de Vaudémont, territoire indépendant du duché de Lorraine jusqu’en 1473. D’abord résidant dans le village de Vaudémont puis dansle bourg de Vézelise, les comtes de Vaudémont se sont longtemps opposés aux ducs de Lorraine, opposition qui alla jusqu’à la guerre. Le mariage du comte de Vaudémont Ferry II et de la fille du duc René Ier d’Anjou, Yolande, réconcilia les deux camps et le comté de Vaudémont fut rattaché au duché de Lorraine.
Le paysage du Saintois est très singulier. Entre nature et histoire, il recèle d’innombrables richesses.
Nature
Les adeptes de faune et de flore découvriront nos deux zones naturelles préservées : la vallée du Brénon et du Madon et la vallée de la Moselle.
Randonnées
Un balisage très dense, permettra de découvrir les multiples facettes de territoire. Ces itinéraires ont été conçus et balisés pour vous permettre de vous promener tout en profitant des richesses locales. L’Association des Randonneurs du Saintois vend par l’intermédiaire de l’office du tourisme des plaquettes. Elles présentent une trentaine de circuits de 6 à 56km qui vous offriront la possibilité de découvrir le Saintois à pied, à vélo ou à cheval.
Lien vers l’Association des Randonneurs du Saintois :
www.lesrandonneursdusaintois.fr
Lien vers la maison du tourisme “Terres de Lorraine” :
www.lepredenancy.fr
Patrimoine et architecture
Les adeptes de découvertes patrimoniales et architecturales pourront visiter nos deux sites classés, la Colline de Sion et le Château d’Haroué, nos églises classées Monuments Historiques, nos villages lorraines typiques et les Halles de Vézelise.
à Vézelise
Non loin de la colline de Sion-Vaudémont, au cœur du plateau lorrain, Vézelise, capitale du Saintois, est nichée au fond de la jolie vallée du Brénon.
Son histoire remonte au X ème siècle.
L’église Saint-Côme et Saint-Damien
Plusieurs édifices des XVème et du XVIème siècle sont classés monuments historiques et ont fait la renommée de Vézelise.
Parmi ceux-ci , l’église Saint-Côme et Saint-Damien, édifiée au début du XVIème siècle dans le style gothique flamboyant, est d’une grande sobriété.
Elle abrite un bel ensemble de vitraux de la même époque et possède également un superbe orgue de Georges Küttinger daté de 1775.
Elle possède un clocher tors de plus de 65 mètres de hauteur, composé d’une tour carrée surmontée d’une flèche octogonale couverte d’ardoise qui mesure plus de 28 mètres et tourne de gauche à droite.
L'Hôtel de Tavagny
Juste à côté des halles se trouve une autre demeure Renaissance
particulièrement belle, qui gagnerait à être mis en valeur par une restauration.
Il s’agit de l’Hôtel de Tavagny (appelé aussi hôtel de
Bassompierre) édifié en 1546 par François de
Tavagny, bailli du comte de Vaudémont (Cf la plaque de la
façade donnant place du général Leclerc).
Ici aussi, l’architecture reprend des éléments de style
renaissance : cour intérieure, entrée ouvragée à pilastres,
linteaux à frontons triangulaires.
Son portail monumental est remarquable comme sa façade finement sculptée, décorée de belles gargouilles.
L’Hôtel Renaissance du bailliage
L’Hôtel Renaissance du bailliage (actuellement la mairie) date de la même époque que l’Hôtel de Tavagny.
Le visiteur pourra lire, au-dessus du portail finement sculpté, la devise gravée dans la pierre ” Lex imperio maior” (La loi est au-dessus du pouvoir).
L’Hôtel abritait en effet l’ancien palais de justice.
À l’intérieur, le visiteur pourra admirer de très beaux plafonds à la française ainsi qu’une grande toile de Gaston Save datée du 19ème siècle.
Les Halles
Cette élégante structure qui se trouve au centre ville regroupe
sous un même toit, la Halle de bois, l’Auditoire de Justice, l’Hôtel de Ville.
La bourgade de Vézelise fut dotée de halles dès
1272.L’existence d’un auditoire de justice à l’extrémité de la Halle est avérée au 15e siècle.
Au 16e siècle, l’état de vétusté des bâtiments finit par inquiéter.
Sous l’impulsion du duc Charles III, l’architecte Nicolas la Hière mena la reconstruction d’une halle avec grenier et d’un auditoire en 1599.Leur emprise a nécessité la démolition de 5 maisons.
Au 18e siècle, l’ajout de l’hôtel de ville (1735) est dû à l’architecte
Claude Thomas Gentillâtre. Finalement, l’auditoire de justice (ou Palais de Justice) est reconstruit en 1764.
En juin 1940, les bombardements ont endommagé gravement la halle de bois.
Notre-Dame du Vœu
Ce monument est en haut de la Montée des Capucins, proche du cimetière et devant la ferme des Capucins.
Ce monument, qui évoque une lanterne des morts, a été érigé en 1947, en reconnaissance du retour des prisonniers de la Seconde Guerre Mondiale.
Haut d’une dizaine de mètres, c’est une œuvre de l’architecte Jules Criqui (1883-1951) et du sculpteur L. Laurent.
Sous le blason de Vézelise, une inscription précise : “Reconnaissance à Notre-Dame 1939-1945. Ce monument a été érigé par les soins de l’abbé Charles Martin, chanoine honoraire, curé doyen de Vézelise de 1926 à 1949.”
La statue en fonte de la Vierge (et pour partie les 3 colonnes qui la soutiennent) sont un réemploi. Ces éléments proviennent de la chapelle du couvent des capucins, à l’arrière du monument.
En effet, les capucins s’installèrent à Vézelise en 1632, et y œuvrèrent jusqu’à la Révolution. Dom Fréchard, bénédictin de Moyenmoutier-Senones, fondateur des Frères de la Doctrine Chrétienne, acquit les lieux en 1822. C’est l’abbé Gondrexon qui fit construire une chapelle néo-gothique en 1860… qu’un bombardement détruira en 1940, à l’exception de 3 arches ogivales. Depuis 1909, les restes du couvent ont été transformés en exploitation agricole.
Monument aux Morts « Pour la Patrie »
Ce monument imposant, en pierre blanche, représente un “poilu” moustachu plus grand que nature, en tenue de combattant avec son casque, ses cartouchières et gibecières. Il se tient au milieu d’un mur portant la liste des morts des 2 guerres.
L’architecte en est Charpentier et le sculpteur est Bachelet.
Le jeune satyre
Ce jeune satyre doré est situé à l’entrée du centre-ville, près du pont du Brénon, rue du Maréchal Foch (D 904) près du monument aux morts.
Il s’agit, dit-on, d’un jeune faune (ou satyre ou chèvre-pied) coiffé de vigne et déversant deux jarres.
Don du docteur Maurice Perrin en 1890, il se dressait, à l’origine, sur une pierre sculptée sous laquelle coulait une source. La “Fontinette” n’existe plus et le satyre souriant a déménagé d’une cinquantaine de mètres.
En 2007, il a été restauré avec le soutien financier de la Fondation du patrimoine.
(La Fondation du Patrimoine a été créée en 1996 à l’initiative des Pouvoirs Publics avec pour mission de promouvoir la reconnaissance, la conservation et la mise en valeur du patrimoine de proximité, principalement rural, celui qui n’est ni inscrit, ni classé).
Symbole de la ville, il accueille les passants avec un air charmant et espiègle, en un mot sympa.
aux environs de Vézelise
La colline de Sion
La colline de Sion-Vaudémont culmine à 540 mètres d’altitude. De par son histoire, son pèlerinage et sa topographie, elle est un lieu majeur du tourisme meurthe-et-mosellan.
La colline de Sion, de par sa topographie (seul point de hauteur sur tout le plateau du Saintois), a depuis longtemps été occupée par l’homme. Elle possède donc un patrimoine historique assez important, trace d’une longue histoire sur laquelle il est nécessaire de se pencher pour comprendre l’histoire du pays du Saintois et plus généralement l’histoire de la Lorraine.
Les étoiles de Sion
Les étoiles de Sion sont des fossiles d’animaux marins de l’ère secondaire, les Crinoïdes ou Encrines (Lis de mer), cousins des oursins et des étoiles de mer. Le corps de chaque encrine était fixé au fond de la mer par une longue tige, composée d’articles en superposés. Les étoiles de Sion correspondent à ces articles (ou entroques).
Si on trouve des étoiles un peu partout sur la colline et même aux alentours, c’est en face du lieu-dit « La Croix Sainte Marguerite » que l’on a le plus de chance d’en découvrir. Il faut fouiller dans la terre de décapage amoncelée à cet endroit, en 1944, par les troupes américaines qui extrayaient la pierre calcaire pour aménager leur terrain d’aviation de Tantonville.
Le château d’Haroué
Le château des Beauvau-Craon, dit château d’Haroué ou palais d’Haroué, est un château du XVIIIe siècle situé dans une petite vallée au centre d’Haroué.
Il a été construit entre 1720 et 1729 par Germain Boffrand, pour Marc de Beauvau-Craon, connétable de Lorraine puis vice-roi de Toscane.
Le château de Thorey Lyautey
Le château du Maréchal Lyautey est sis sur la Route Historiques des Marches de Lorraines, qui, venant de Nancy, passe par le Château de Fléville, le Château d’Haroué, le Château de Thorey Lyaytey et mène à la Maison Natale de Jeanne d’Arc à Domremy.
Le château se visite entièrement meublé comme du temps du Maréchal. L’aménagement des lieux imaginé par Lyautey fait revivre chez lui toute une époque de notre histoire, dont il est le symbole.